Le nom de cette parure de tête typique du costume féminin pendant presque un siècle n’est pas parvenu jusqu’à nous. Les médiévistes du XIXe siècle ont inventé le mot « touret » pour la désigner mais ce terme n’est pas employé par les contemporains de l’objet. On trouve en revanche couvrechief[01]voir http://micmap.org/dicfro/search/complement-godefroy/couvrechief, décliné sous forme de chouvrechié, crevechié, quevrechef, cruvachié, querverquies, voire kieuvrekief (ce qui a donné, en anglais kerchief qui désigne toujours un foulard – et handkerchief qui désigne un mouchoir de poche). Ces diverses orthographes désignent un voile de toile fine, de soie, de gaze, un bandage de toile pour la tête[02]plus tard (fin XIVe s., début XVe s.), la destination de l’objet donnera son nom à la matière elle-même « couvrechiefs pour servir à frotter les pieds dudit seigneur » http://micmap.org/dicfro/next/complement-godefroy/235/9/couvrechief page 236 . C’est couvrechief qui sera privilégié dans ce billet.
La parure de tête à laquelle s’intéresse ce billet est composée d’un ensemble indissociable de deux bandes : une ceignant le front, l’autre encadrant le visage en passant sous le menton (fig. 1). Il s’agit bien de deux bandes, et non d’une toque dotée d’une large jugulaire[03]une toque possède un fond . Cette parure est toujours, a minima, composée de ces deux pièces se croisant au-dessus des oreilles. S’il n’y a qu’une bande qui ceinture le front, hé bien c’est simplement… une couronne. Dans ce billet, la bande ceinturant le front sera d’ailleurs appelée couronne, et la partie verticale enserrant le menton sera appelé mentonnière.
Ce couvrechief précis apparaît vers 1210 (+-10 ans), on le verra pendant près de 100 ans, il sera abandonné seulement au cours du premier quart du XIVe siècle (il est encore présent dans le célèbre Codex Manesse Cod. Pal. germ. 848 – f. 151r, 164v, 184v… ).
Composants, matériaux
A ce jour, aucun couvrechief de ce type n’a été repéré lors de l’étude du contenu de sépultures en France[04]un possible proche cousin espagnol a été exhumé à Burgos. Les sculptures ne nous donnant aucune indication sur la matière utilisée, il faut se tourner vers d’autres indicateurs.
La peinture et les vitraux fournissent une abondante iconographie de ce couvrechief et permettent de déduire une constante : les deux parties sont blanches et de couleur unie, ce qui permet d’exclure toutes les étoffes colorées ainsi que les peaux habituelles (cuir, parchemin…). Selon toute probabilité, l’étoffe pourrait être du lin bien blanchi. Le lin est confortable à même la peau, il bout et se lessive facilement ; l’inconvénient majeur des vêtements modernes en lin est justement qu’ils prennent des plis et les tiennent : ce serait au contraire un atout pour le plissage de la couronne. La soie combine plusieurs inconvénients : elle est fragile, elle glisse terriblement et, tissée seule, elle est souple et molle et donnerait un résultat peu régulier pour l’ondulation. La laine est peu probable : si elle est suffisamment fine pour être confortable elle n’aura aucune tenue, employée seule, sur une largeur de 8 à 10 cm.
L’éventualité d’un empesage à l’amidon est envisageable mais non prouvée.
Ornements, décorations
Hormis le couvrechief d’Uta de Naumbourg (fig. 6), doré pour souligner son statut comtal, il n’existe pas d’exemple fiable (c’est à dire contemporain de la mode en question et non restauré) montrant des ornements colorés ou appliqués sur notre couvrechief, ni sur la mentonnière, ni sur la couronne. Il est représenté uni (et pour les peintures : blanc) sans autre fantaisie que ses ondulations. Il est difficile de définir exactement si ce sont des plis à angles bien pincés, des cannelures en creux, des fronces ou des godrons cylindriques. Il semble y avoir un peu de tout cela, les sculptures indiquant une régularité très ordonnée plutôt que des fronces aléatoires.
Forme
A ses débuts, la couronne est plutôt imposante, elle atteindra ou dépassera le sommet du crâne jusqu’au milieu du siècle, pour rapetisser au fur et mesure, jusqu’à n’être presque parfois plus qu’un ruban large.
Cette parure est invariablement composée de deux éléments, mais reste relativement polymorphe. La largeur des bandes change. Leur aspect également, même si leur couleur reste sobrement et exclusivement blanc uni. C’est une structure composée soignée mais qui conserve une relative simplicité. La couronne est toujours posée par dessus la mentonnière.
Forme : la couronne
La couronne est toujours portée haut sur le front, bien au-dessus des sourcils (au moins l’épaisseur d’un oeil si l’on se fie aux sculptures, ce qui donnerait un ou deux travers de doigts) et quasiment horizontale : tête droite, l’arrière de la couronne ne plonge pas vers la nuque, ou à peine. Elle se place vraiment comme une couronne royale, bien horizontale et pas du tout à la manière d’un serre-tête moderne qui descend en oblique du front jusqu’à la nuque. A elle seule, cette position pourrait expliquer la présence de la mentonnière, sur laquelle on peut la fixer de façon à assurer une relative stabilité.
Une autre constante que l’on peut repérer est que la couronne, si elle n’est pas cylindrique, est toujours évasée vers l’extérieur (tronconique, base la plus large en haut). Le haut de ce couvrechief ne se resserre jamais vers le centre du crâne.
Si le dessin montre parfois un bord supérieur ondulé, la bande de tissu n’est pour autant pas nécessairement découpée en pétales, ni festonnée. Elle apparaît froncée, godronnée[05]godron : pli rond et empesé qu’on faisait aux fraises, jabots, manchettes de chemises, et à certaines coiffures de femme. https://www.cnrtl.fr/definition/godron, plissée ou cannelée[06]cannelure : sillon à fond plat ou incurvé, parfois orné, creusé longitudinalement https://www.cnrtl.fr/definition/cannelure mais les statues complètes non altérées montrent un bord plat, non découpé.
La plupart du temps, au moins la partie supérieure de la couronne est travaillée en ondulations. Parfois, la totalité de la bande est plissée (fig. 1, femme sur la droite). Rarement, et pour des couronne plutôt hautes, la couronne semble rapportée sur un ruban très étroit (fig. 3). La plupart des représentations montrent une unique bande pleine, même sur une couronne haute.
Cette parure ne semble pas représenté lisse de façon fiable. Lorsqu’on rencontre un modèle potentiellement lisse, il s’agit le plus souvent d’une imprécision de dessin sur un motif particulièrement petit, ou d’une sculpture endommagée, ou d’une contrainte technique. Et la plupart du temps, si les fronces ne sont pas marqués explicitement (peinture, miniature, vitrail) et que la couronne paraît lisse, le bord supérieur est tout de même ondulé : la bande est bien cannelée, plissée ou godronnée car c’est précisément ce qui fait onduler le bord supérieur.
Quelques exemplaires sculptés montrent une couronne lisse. Sur les statues d’Uta et Reglindis de Naumbourg (fig. 5,6), le couvrechief lisse est surchargé d’un couronne ? La dorure sur la mentonnière du couvrechief d’Uta n’est que symbolique (et n’est peut-être même pas d’origine, pas plus que sur son bandeau de front).
D’autres couvrechiefs lisses sont présents sur le bas relief du socle de la statue dite du Beau Dieu à la cathédrale de Reims (fig. 7)
Pour obtenir cet effet frisotté sur un bord, il a probablement existé plusieurs méthodes. Pour ma part, je crois à une ondulation initiée dès le tissage puis contrôlée, disciplinée et mise en forme ensuite. Le rapport des fouilles de Burgos montre des exemples de la technique (même s’il ne s’agit pas du couvrechief de ce billet) de tissu froncé par tissage et quelques essais ont été réalisés dont un exemple ici (expérimentation pour des « kruselers »[07]nom utilisé du côté germanique pour une mode de voiles à froufrous observable dès le XIVe siècle/frilled veils») et dans ce pdf .
Des expérimentations de méthodes différentes sont décrites ici (Cité d’Antan), ici (Fief & Chevalerie), ici (Hémiole et le chas).
Forme : la mentonnière
Les sculptures, lorsque le sommet de la tête est destiné à être vu, montrent que la bande passant sous le menton, fait tout le tour du crâne : cette bande « verticale » n’est donc pas simplement une jugulaire raccordée à la couronne de chaque côté au-dessus des oreilles.
Si, du début à la fin de la mode de ce couvrechief, la couronne est toujours disposée bien horizontale, la mentonnière, elle, ne reste pas verticale, se décale un peu plus vers l’arrière et va également changer de largeur vers la fin du siècle.
Au début de la mode, la mentonnière est plutôt large et proche des yeux, et couvre bien les tempes (fig 1 (droite), 2, 4, 8).
Jusqu’au milieu du siècle, la mentonnière est une bande verticale large. Elle couvre bien les oreilles et l’arrière du haut du crâne. La bande peut être repliée au niveau des oreilles pour s’adapter à la configuration du visage et devenir assez fine pour passer sous le menton. On dirait alors une sorte de bonnet qui couvrirait l’os pariétal en totalité (de la suture avec le frontal jusqu’à la suture avec l’occipital, fig. 8), donc très dégagé devant et échancré haut sur la nuque pour dégager le chignon (nous reviendrons sur le chignon dans le billet).
Peu à peu, au cours du siècle, la mentonnière dégage également une partie des tempes et les petits cheveux qui y frisottent sont visibles (fig. 11).
Au fur et à mesure que notre couvrechief va perdre en hauteur, la mentonnière va également s’amincir, va s’abaisser vers la nuque et va dégager les tempes un peu plus (fig. 11).
En s’amenuisant, la mentonnière peut gagner en complexité : elle n’est plus systématiquement lisse mais peut apparaître plissée à petits plis serrés dans la largeur de la bande (fig. 1 à gauche). Ou au contraire, tout à fait lisse, sans aucun repli vertical.
Toutefois, le rétrécissement de la couronne et le déplacement de la mentonnière ne sont pas systématiques. Ainsi, si vous trouvez un couvrechief avec une couronne étroite avec une mentonnière étroite rejetée en arrière, vous avez 99,9% de chances qu’elle ne date pas du début de la mode. En revanche, il est très difficile d’affirmer, en voyant des bandes larges et une mentonnière vers l’avant qu’il s’agit d’une représentation du début du siècle.
Des dessins très précis de la fin du siècle montrent uniquement des couronnes hautes et des mentonnières larges et peu inclinées dans un même manuscrit. L’argument « il s’agit d’indiquer qu’il s’agit de vieilles histoires » ne tient pas, surtout lorsqu’il ne s’agit que d’un détail d’habillement et que les autres détails sont de leur époque comme la scène entre Ruth[08]« Un habitant de Bethléem, Élimélek, part avec sa femme Noémi et ses deux fils s’installer au pays des Moabites. Là-bas, ses deux fils épousent des filles du pays, contrairement à la loi de Moïse qui interdisait d’épouser des femmes qui ne soient pas juives. Ses deux fils meurent tous deux sans laisser d’enfants. Devenue veuve et âgée, Naomi décide de rentrer en Israël. Ruth, l’une de ses belles filles, décide de la suivre. Les deux femmes rentrent donc dans le pays de Canaan où elles vivent pauvrement sur les terres d’un lointain parent, Booz. Ce dernier prend tout d’abord Ruth sous sa protection, lui permettant de glaner dans ses champs. Admiratif de ce qu’elle fait pour sa belle-mère et se rendant compte que Ruth est sa parente, Booz décide de l’épouser. Ils auront ensemble un enfant, Obed, qui sera le père de Jessé lui-même étant le père du roi David ». Source : http://www.chretiensaujourdhui.com/livres-et-textes-et-personnages/livre-de-ruth et sa belle mère Naomi (fig. 12).
Sous le couvrechief
A présent que nous avons fait un tour d’horizon de ce couvrechief, observons comment la chevelure est coiffée et disciplinée (ou non) avant d’être ornée.
Pour le tout début du siècle (ca. 1210), nous disposons essentiellement de représentations en deux dimensions qui ne nous permettent pas de voir si la chevelure est emprisonnée dans un bonnet, tressée ou bien ramenée en un ou plusieurs chignons : la supposition d’une tresse unique est alors éventuellement possible. Mais peu probable, si l’on en juge par les exemples postérieurs, où les sculptures montrent un unique chignon sur la nuque.
Au passage, notons bien que ce chignon unique est au niveau de la nuque, et ne pend pas dans le cou ni ne frôle la ligne d’épaules. Le détail de construction de chignon ne nous est pas connu (tresse enroulée, mèche simplement tordue, postiche…).
Certaines sculptures avec un chignon unique laissent deviner des cheveux laissés découverts, d’autres sont trop usées pour que l’on puisse se prononcer. Sur les dessins en revanche, la couleur du chignon montre sans ambiguïté qu’il ne s’agit pas toujours de cheveux, sauf à posséder des cheveux verts, bleus ou rouges. De plus un quadrillage est souvent visible, couvrant le chignon et parfois le sommet du crâne. Les musées viennent ici à notre secours, qui exposent des bonnets en résille de soie construits à la manière des filets de pêche, avec de minuscules mailles (vraiment minuscules, entre 5mm et 8mm de côté) parfois rebrodées de soie colorée (aux couleurs hélas fanées à présent).
Sous un couvrechief, nous pouvons donc deviner des cheveux apprêtés en chignon serré, maintenus ou non dans une résille colorée. Notons à nouveau que les bonnets en résille parvenus jusqu’à nous sont des bonnets ajustés, en mailles extrêmement fines, et que nous sommes à mille lieues du rendu de la coiffure de Scarlet O’Hara (fig. 13).
Aucun dessin suffisamment précis pour être informatif sans ambiguïté, ne permet de supposer que les cheveux sont emprisonnées dans des bonnets blancs. S’il est visible, le chignon est toujours coloré, dans une gamme de brun à blond, ou vert (majoritairement) ou rouge ou bleu, parfois doré (il faut voir dans cette dorure une volonté d’embellissement de la peinture, ou de mise en valeur de la porteuse, plus qu’un aspect réaliste), mais pas de blanc opaque à l’horizon.
Le bonnet de toile blanche ne semble donc pas une option, et l’effet « total look » de la superposition d’un bonnet dit de sainte Brigitte, plein et blanc, sous un couvrechief à deux bandes semble exclu (et il faudra trouver une autre astuce pour cacher une bourre d’étoupe comme postiche lorsqu’on a les cheveux trop courts, ou bien choisir une résille aux mailles proches du réel, c’est à dire extraordinairement petites).
Au fur et à mesure que l’on avance dans le siècle, la hauteur de la couronne s’amenuisant, la résille est plus fréquemment repérable également au sommet de la tête (fig. 11). Le bonnet en résille est un élément de coiffure qui se développe en même temps que notre couvrechief et qui est porté indépendamment (fig. 14), souvent assorti d’un fin ruban en couronne (fig. 17) comme sur Ruth moissonnant (fig. 12) ; il s’agit bien d’une couronne mince (ou très mince), horizontale et non pas oblique : le trait oblique est celui du lien qui ferme le bonnet en filet. Ce cercle de tête ornant une résille ou un voile porterait alors le nom de frontel (ou fronteau) ou chapel (ou chapeau) (note : « cerclet » est une invention moderne qui fait son petit effet, mais non répertoriée comme parure de tête dans le vocabulaire contemporain de la coiffure).
Notons que la résille laisse non seulement le front dégagé mais également une partie des cheveux tirés en arrière et notons aussi qu’aucune femme ne porte de frange sur le front.
Certaines illustrations (fig. 15) malmènent notre pauvre couvrechief à bandes en le caricaturant (et en emmêlant les superpositions, la mentonnière emprisonnant la couronne ; à moins qu’il ne s’agisse d’une mode à part, permise par l’usage de rubans étroits, et notons la position à la pointe du menton et non vers le cou) ; étant donné la petitesse du médaillon peint (il fait l’épaisseur de trois lignes d’écriture, ce n’est pas bien large), on peut excuser le peintre. On lui pardonne d’autant mieux qu’il nous offre un intéressant florilège de coiffures de son temps dans cet ouvrage (Arras, Bib. mun., 0863 (1043), fin XIII° s. ).
Peu à peu (mais cela sort du cadre de ce billet), le bonnet en résille va enserrer non pas un unique chignon sur la nuque, mais deux chignons latéraux (fig. 16 à 19) plus au moins au niveau des oreilles et non plus de la nuque, initiant une symétrie qui deviendra typique du XIVe siècle (fig. 19).
Mais cela est une autre histoire…
Qui porte ce couvrechief ?
En tant qu’accessoire de mode, et tant que leur occupation quotidienne le leur permet, toutes les coquettes en sont pourvues, autant jeunettes que plus âgées (comme Naomi, de l’âge de la mère de Ruth, fig. 12), des plus respectables (Reglindis, Uta fig 5 &6) aux moins estimées (prostituées des vitraux du Fils Prodigue, à Chartres fig.21 et à Bourges fig. 20)
D’aucun(e)s prétendent que cet accessoire de mode a été décrié par l’Eglise et que par conséquent, les représentations dévalorisantes abondent.
Certes.
Comme abondent les représentations valorisantes, et comme abondent les représentations… tout court.
En tant qu’accessoire indispensable à une élégante de son temps, ce couvrechief est présent aussi bien sur des saintes que sur des allégories de vice : il est inutile (voire vain) d’espérer décider s’il s’agit d’un marqueur positif ou négatif. C’est avant tout un marqueur de la mode de son temps et représenté en tant que tel.
Comme dit l’adage : « la laideur est dans l’oeil de celui qui regarde », c-à-d que l’observateur vient avec ses propres fantasmes et, ne connaissant qu’eux, les projette sur ce qu’il observe, sans connaître l’intention réelle de l’artiste (qui n’en avait peut-être pas vraiment…). Pour le commanditaire, le sujet est important, ce qui est raconté également ; l’important est que tout un chacun se sente concerné : quoi de plus logique alors que de peindre la vie contemporaine avec des détails contemporains, pour toucher les contemporains ?
Notes
⇧01 | voir http://micmap.org/dicfro/search/complement-godefroy/couvrechief |
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⇧02 | plus tard (fin XIVe s., début XVe s.), la destination de l’objet donnera son nom à la matière elle-même « couvrechiefs pour servir à frotter les pieds dudit seigneur » http://micmap.org/dicfro/next/complement-godefroy/235/9/couvrechief page 236 |
⇧03 | une toque possède un fond |
⇧04 | un possible proche cousin espagnol a été exhumé à Burgos |
⇧05 | godron : pli rond et empesé qu’on faisait aux fraises, jabots, manchettes de chemises, et à certaines coiffures de femme. https://www.cnrtl.fr/definition/godron |
⇧06 | cannelure : sillon à fond plat ou incurvé, parfois orné, creusé longitudinalement https://www.cnrtl.fr/definition/cannelure |
⇧07 | nom utilisé du côté germanique pour une mode de voiles à froufrous observable dès le XIVe siècle |
⇧08 | « Un habitant de Bethléem, Élimélek, part avec sa femme Noémi et ses deux fils s’installer au pays des Moabites. Là-bas, ses deux fils épousent des filles du pays, contrairement à la loi de Moïse qui interdisait d’épouser des femmes qui ne soient pas juives. Ses deux fils meurent tous deux sans laisser d’enfants. Devenue veuve et âgée, Naomi décide de rentrer en Israël. Ruth, l’une de ses belles filles, décide de la suivre. Les deux femmes rentrent donc dans le pays de Canaan où elles vivent pauvrement sur les terres d’un lointain parent, Booz. Ce dernier prend tout d’abord Ruth sous sa protection, lui permettant de glaner dans ses champs. Admiratif de ce qu’elle fait pour sa belle-mère et se rendant compte que Ruth est sa parente, Booz décide de l’épouser. Ils auront ensemble un enfant, Obed, qui sera le père de Jessé lui-même étant le père du roi David ». Source : http://www.chretiensaujourdhui.com/livres-et-textes-et-personnages/livre-de-ruth |