Les premières Bibles moralisées

Un article d’Aline Debert : « Les Bibles moralisées » décrit cette famille de manuscrits.

[…] les premières Bibles de ce type ont été réalisées dès le début du XIIIe siècle, à l’instigation de Blanche de Castille. Leur production se poursuivra jusqu’au milieu du XVe siècle où un nouveau genre de Bible les supplantera, les Bibles historiales. – Adeline Debert

 

Il manque les liens vers les numérisations des principaux manuscrits du XIII° s. 

Les deux manuscrits ayant servi de modèle selon A. Debert :

 

Vienne, ÖNB, Cod. 2554 
Vienne, ÖNB, Cod. 1179

 

La copie dispersée dite OPL  (notice : https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc73093v)

Oxford, Bodleian Library MS. Bodl. 270b
Paris, BNF, Latin 11560
Londres, British Library Harley 1527

 

 

La copie conservée à Tolède et NY :

Tolède, Trésor de la cathédrale, ms. I à III non numérisés, hélas. Il existe 987 copies des trois volumes chez un spécialiste du fac simile, qui, étant en vente ne sont pas numérisées non plus (une vingtaine de vues, incluant les 8 feuillets de New York)

New York, Morgan Library, MS M.240

 

Numérisation du manuscrit supposé servir de modèle dans l’atelier (dessins tracés mais non peints)

 

Londres, British Library, Add. ms. 18719 

 

 

 

 

 

Le train de maison d’une grande dame au XIVe siècle

Tiitre : Le train de maison d’une grande dame au XIVe siècle: Yolande de Flandre, comtesse de Bar
Auteur : Jules Finot
Éditeur : E. Leroux, 1889

Les principales dépenses du service’ de la chambre comprenaient les
acquisitions de cire, de linement ou huile de lin et de torches pour l’éclai-
rage des appartements de la Comtesse et de l’hôtel, de fruits et d’épicerie
fine, dite de chambre. Le chambellan était souvent aussi chargé d’acheter
les draps, fourrures, bijoux et objets de toilette nécessaires à Yolande
et à ses demoiselles d’honneur. La cire, l’huile de lin et les torches
étaient fournies par les redevances seigneuriales. 

 

 

Disponible également sur Gallica, mais la numérisation de cet ouvrage n’y est pas une réussite.

 

D’autres comptes étudiés par Jules Finot :

Titre : Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nord : Archives civiles, série B : Chambre des Comptes de Lille, n° 3229 à 3389, tome septième  Collection des inventaires sommaires des archives départementales antérieures à 1790
Auteur : Nord. Archives départementales
Éditeur : L. Danel, 1892
Longueur : 391 pages

Pdf parfaitement lisible –>ici <–

Disponible sur books.google également  –> ici <–

LES INVENTAIRES APRÈS DÉCÈS DE LA VILLE DE DIJON À LA FIN DU MOYEN ÂGE (1390-1459). TOME I (1390-1408)

C’est un ouvrage extra ordinaire qui est mis à disposition en ligne. Je l’avais cité comme conseil d’achat de lecture ici même .

Accès direct à la table des matières : https://books.openedition.org/pumi/41848?format=toc

 

LES INVENTAIRES APRÈS DÉCÈS DE LA VILLE DE DIJON À LA FIN DU MOYEN ÂGE (1390-1459). TOME I (1390-1408)
Guilhem Ferrand

Éditeur : Presses universitaires du Midi 
Collection : Méridiennes 
Lieu d’édition : Toulouse 
Année d’édition : 2017 
Publication sur OpenEdition Books : 04 novembre 2020 
EAN (Édition imprimée) : 9782810705443 
EAN électronique : 9782810710706 
DOI : 10.4000/books.pumi.41848
Nombre de pages : 645 p.

 

 

 

L’évolution de la broderie de tradition byzantine en Méditerranée orientale et dans le monde slave (1200-1800)

Cahiers Balkaniques.  L’évolution de la broderie de tradition byzantine en Méditerranée orientale et dans le monde slave (1200-1800)

Ce volume des Cahiers balkaniques est exceptionnellement et uniquement consacré à la broderie de tradition byzantine à l’Est de la Méditerranée et dans le monde slave, entre 1200 et 1800. Il rassemble les résultats de la recherche de spécialistes de différentes origines et met en lumière l’évolution de la broderie de tradition byzantine d’un point de vue interdisciplinaire qui embrasse l’iconographie, le style et la technique, durant les périodes byzantine et post-byzantine.

Il veut également répondre à plusieurs questions : comment les divers peuples héritiers de cette culture ont-ils perçu la broderie byzantine ? Quel a été le rayonnement artistique de certains centres de broderie devenus importants après la chute de Byzance ? Quelles sont les influences orientales ou occidentales qui s’introduisent dans la broderie de tradition byzantine ?

Sa très riche illustration permet au lecteur de mieux aborder les différentes techniques et stylistiques et d’avoir accès à des éléments difficiles d’accès et disséminés à travers le monde.

https://doi.org/10.4000/ceb.18255

https://web.archive.org/web/20220215163939/https://journals.openedition.org/ceb/18255

 

A noter en particulier :

Elena Papastavrou et Marielle Martiniani-Reber
Introduction. L’évolution de la broderie de tradition byzantine en Méditerranée orientale et dans le monde slave (1200­‑1800) 

Le point couché retiré dans le monde byzantin
Warren T. Woodfin

Marielle Martiniani‑Reber
Le parement d’autel de la Comtesse d’Étampes : une broderie réalisée dans le duché d’Athènes ? 

Calendriers de l’an Mil : original et copie

Ce bref billet fait une comparaison rapide entre les dessins du calendrier peints dans le manuscrit Bibliotheca Vaticana Reg.lat.126 (collection de Comput avec un calendrier à l’usage de Saint-Mesmin de Micy) et les dessins qu’il a inspirés dans le manuscrit CHARTRES, Bibliothèque municipale, nouv. acq. 004  (Martyrologe-obituaire du chapitre de …

Les fourrures dans la Catalogne du XIe siècle – Pierre Bonnassie

BONNASSIE, Pierre. Les fourrures dans la Catalogne du XIe siècle In : Milieux naturels, espaces sociaux : Études offertes à Robert Delort [en ligne]. Paris : Éditions de la Sorbonne, 1997. Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/psorbonne/27653>. ISBN : 9791035102241. DOI : https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.27653.

Nommer et décrire les soieries façonnées

« Nommer et décrire les soieries façonnées. Apports et limites d’une comptabilité princière L’exemple de la cour de Savoie à la fin du Moyen Âge Nadège Gauffre Fayolle https://doi.org/10.4000/ceroart.7742 « Pour qui s’intéresse à la consommation de soieries d’une cour princière, il est indispensable de connaître le vocabulaire lié à ces étoffes …

Et ma meilleure robe…

« Et ma meilleure robe, pour elle vestir » : les legs de vêtements dans les testaments de l’élite parisienne à la fin du Moyen Âge
Mathilde Denglos

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03290670

Ce mémoire porte sur les vêtements dans les documents de succession. Il s’agit d’étudier un moment où le vêtement change de statut, devenant à la fois réserve de valeur lors de la prisée, puis marchandise prête à être vendue aux enchères, s’il n’est pas légué. Il peut aussi être transformé en don, en faisant partie des legs de vêtements, une autre forme de transferts, voire de remploi du vêtement. L’idée est alors de s’intéresser au contenu des inventaires et des testaments en termes de vêtements, avec un intérêt plus poussé pour les testaments, afin de voir si cela nous permet de dégager des tendances, des éléments particuliers sur les pratiques entourant ces legs de vêtements. Si les travaux sur l’histoire du vêtement sont relativement nombreux et variés, le sujet des legs de vêtements semble avoir été laissé de côté, comme nous le verrons dans la première partie du mémoire. Le corpus étudié nous permettra de nous intéresser aux pratiques de legs de vêtements de l’élite parisienne de l’époque, une élite citadine donc, constituée de parlementaires, de nobles, de bourgeois, de chanoines, etc. Leurs dispositions testamentaires s’étalent entre 1391 et 1451 et figurent dans les testaments enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Charles VI. La première partie aborde divers éléments de définition permettant de structurer plus précisément le sujet de l’étude et la façon d’étudier le corpus de testaments. La seconde étudie la place des legs de vêtements dans les testaments ainsi que les types de vêtements qui sont légués. Enfin, la troisième partie évoque plus précisément aux légataires de ces vêtements, à leur statut ainsi qu’à leurs liens avec les testateurs et les testatrices. L’objet de ce travail est donc de tenter de comprendre ce que peuvent signifier les legs d’un objet si particulier qu’est le vêtement.

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