Liens
213 Manuscrits des Ducs de Bourgogne numérisés
https://www.kbr.be/fr/213-manuscrits-des-ducs-de-bourgogne-en-ligne/
Accès aux numérisations : https://belgica.kbr.be/BELGICA (y compris les Chroniques de Hainaut)
Les premières Bibles moralisées
Un article d’Aline Debert : « Les Bibles moralisées » décrit cette famille de manuscrits.
[…] les premières Bibles de ce type ont été réalisées dès le début du XIIIe siècle, à l’instigation de Blanche de Castille. Leur production se poursuivra jusqu’au milieu du XVe siècle où un nouveau genre de Bible les supplantera, les Bibles historiales. – Adeline Debert
Il manque les liens vers les numérisations des principaux manuscrits du XIII° s.
Les deux manuscrits ayant servi de modèle selon A. Debert :
La copie dispersée dite OPL (notice : https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc73093v)
La copie conservée à Tolède et NY :
Tolède, Trésor de la cathédrale, ms. I à III non numérisés, hélas. Il existe 987 copies des trois volumes chez un spécialiste du fac simile, qui, étant en vente ne sont pas numérisées non plus (une vingtaine de vues, incluant les 8 feuillets de New York)
Numérisation du manuscrit supposé servir de modèle dans l’atelier (dessins tracés mais non peints)
Le train de maison d’une grande dame au XIVe siècle
Tiitre : Le train de maison d’une grande dame au XIVe siècle: Yolande de Flandre, comtesse de Bar
Auteur : Jules Finot
Éditeur : E. Leroux, 1889
Les principales dépenses du service’ de la chambre comprenaient les
acquisitions de cire, de linement ou huile de lin et de torches pour l’éclai-
rage des appartements de la Comtesse et de l’hôtel, de fruits et d’épicerie
fine, dite de chambre. Le chambellan était souvent aussi chargé d’acheter
les draps, fourrures, bijoux et objets de toilette nécessaires à Yolande
et à ses demoiselles d’honneur. La cire, l’huile de lin et les torches
étaient fournies par les redevances seigneuriales.
Disponible également sur Gallica, mais la numérisation de cet ouvrage n’y est pas une réussite.
D’autres comptes étudiés par Jules Finot :
Titre : Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nord : Archives civiles, série B : Chambre des Comptes de Lille, n° 3229 à 3389, tome septième Collection des inventaires sommaires des archives départementales antérieures à 1790
Auteur : Nord. Archives départementales
Éditeur : L. Danel, 1892
Longueur : 391 pages
Pdf parfaitement lisible –>ici <–
Disponible sur books.google également –> ici <–
LES INVENTAIRES APRÈS DÉCÈS DE LA VILLE DE DIJON À LA FIN DU MOYEN ÂGE (1390-1459). TOME I (1390-1408)
C’est un ouvrage extra ordinaire qui est mis à disposition en ligne. Je l’avais cité comme conseil d’achat de lecture ici même .
Accès direct à la table des matières : https://books.openedition.org/pumi/41848?format=toc
LES INVENTAIRES APRÈS DÉCÈS DE LA VILLE DE DIJON À LA FIN DU MOYEN ÂGE (1390-1459). TOME I (1390-1408)
Guilhem Ferrand
Éditeur : Presses universitaires du Midi
Collection : Méridiennes
Lieu d’édition : Toulouse
Année d’édition : 2017
Publication sur OpenEdition Books : 04 novembre 2020
EAN (Édition imprimée) : 9782810705443
EAN électronique : 9782810710706
DOI : 10.4000/books.pumi.41848
Nombre de pages : 645 p.
Cantigas de Santa María
Le Codex dit « riche » (T-I-1, Códice rico ou Codex T) et le Codex dit « des musiciens » (T-I-1, Códice de los músicos ou Codex E) des Cantigas de Santa Maria sont désormais numérisés sur le site de la RBME (Real Biblioteca del Monasterio de eL Escorial).
Il existe deux autres recueils de ces chansons, un à Tolède, l’autre à Florence
Celui de Tolède, MSS/10069 est le plus récent [01]« Los últimos estudios han demostrado que el ejemplar de la Biblioteca Nacional es una copia de la redacción primitiva realizada a fines del siglo XIII o a principios del XIV en la que la notación se ha modernizado, representando un estadio más avanzado que la de los códices escurialenses realizados por copistas más hábiles en la notación musical. » http://bdh.bne.es/bnesearch/detalle/bdh0000018650 , il n’est pas illustré, il est numérisé –> ici <–.
Le contenu de celui de Florence (BNCF, Banco Rari 20) ressemble à celui de Tolède ; il est superbement illustré mais il est inachevé (interruption possible due à la mort d’Alphonse X) ; il est numérisé –> ici <–
Notes
⇧01 | « Los últimos estudios han demostrado que el ejemplar de la Biblioteca Nacional es una copia de la redacción primitiva realizada a fines del siglo XIII o a principios del XIV en la que la notación se ha modernizado, representando un estadio más avanzado que la de los códices escurialenses realizados por copistas más hábiles en la notación musical. » http://bdh.bne.es/bnesearch/detalle/bdh0000018650 |
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L’épée du roi Denis 1er de Portugal
Denis 1er de Portugal (9 octobre 1261 – 8 janvier 1325) a été inhumé au Monastère de Saint-Denis à Odivelas au nord de Lisbonne. Le tombeau de D. Dinis [01]D. pour Dom n’est pas resté intact, il a été ouvert accidentellement et restauré en 1939 (on y a trouvé des gravats et du papier journal) et il est étudié depuis 2017 [02]https://www.portugalresident.com/d-dinis-and-his-tomb/.
Une chaîne de télévision portugaise, la RTP, a filmé l’ouverture du tombeau https://www.rtp.pt/noticias/cultura/espada-de-d-dinis-retirada-do-tumulo_v1442084 (la vidéo est consultable sur cette page, il n’y a pas de lien direct) et a pris des gros plans de détails de l’épée.
L’épée a été réalisée en fer, poignée en argent décoré d’appliques en émail.
Cette page FB est dédiée à la promotion du tombeau royal (elle existait avant l’ouverture du tombeau et la découverte de l’épée) : https://www.facebook.com/tumulodoreiddinis/ .
L’annonce sur le site de la Direction Générale du Patrimoine National sur FB : https://www.facebook.com/patrimoniocultural.dgpc/posts/pfbid02KCJz4XJYgWqA6xNKsNX4KiST35HtLo5zTqhD7JoPuNG7LyULcmCj7FTWbMbKbDK1l
Notes
⇧01 | D. pour Dom |
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⇧02 | https://www.portugalresident.com/d-dinis-and-his-tomb/ |
L’évolution de la broderie de tradition byzantine en Méditerranée orientale et dans le monde slave (1200-1800)
Cahiers Balkaniques. L’évolution de la broderie de tradition byzantine en Méditerranée orientale et dans le monde slave (1200-1800)
Ce volume des Cahiers balkaniques est exceptionnellement et uniquement consacré à la broderie de tradition byzantine à l’Est de la Méditerranée et dans le monde slave, entre 1200 et 1800. Il rassemble les résultats de la recherche de spécialistes de différentes origines et met en lumière l’évolution de la broderie de tradition byzantine d’un point de vue interdisciplinaire qui embrasse l’iconographie, le style et la technique, durant les périodes byzantine et post-byzantine.
Il veut également répondre à plusieurs questions : comment les divers peuples héritiers de cette culture ont-ils perçu la broderie byzantine ? Quel a été le rayonnement artistique de certains centres de broderie devenus importants après la chute de Byzance ? Quelles sont les influences orientales ou occidentales qui s’introduisent dans la broderie de tradition byzantine ?
Sa très riche illustration permet au lecteur de mieux aborder les différentes techniques et stylistiques et d’avoir accès à des éléments difficiles d’accès et disséminés à travers le monde.
https://doi.org/10.4000/ceb.18255
https://web.archive.org/web/20220215163939/https://journals.openedition.org/ceb/18255
A noter en particulier :
Elena Papastavrou et Marielle Martiniani-Reber
Introduction. L’évolution de la broderie de tradition byzantine en Méditerranée orientale et dans le monde slave (1200‑1800)
Le point couché retiré dans le monde byzantin
Warren T. Woodfin
Marielle Martiniani‑Reber
Le parement d’autel de la Comtesse d’Étampes : une broderie réalisée dans le duché d’Athènes ?
La moda come motore economico….
La moda come motore economico: innovazione di processo e prodotto, nuove strategie commerciali, comportamento dei consumatori / Fashion as an economic engine: process and product innovation, commercial strategies, consumer behavior
Les conférences sont là : https://www.istitutodatini.it/temi/eng/temi52.htm
L’ouvrage est ici : https://media.fupress.com/files/pdf/24/11699/29667
Sommaire :
Tissu d’or antique( IV°s.) – Autun
Le tissu d’or est probablement l’une des plus grandes pièces antiques retrouvées à ce jour. Il est fabriqué à l’aide de fils constitués d’une âme en matière textile autour de laquelle s’enroulent des lamelles en or. Fortement dégradé par les infiltrations répétées à l’intérieur du cercueil, il ne présente aujourd’hui quasiment plus de matière organique et seuls les fils d’or sont conservés. Certains échantillons sont d’une extrême finesse avec 100 fils par centimètre (soit un diamètre de 100 microns par fil) et des lamelles d’or d’environ 300 microns de large). Ces fils d’or témoignent d’un tissu luxueux réalisé avec précision et minutie. La présence de motifs curvilignes indique l’utilisation de la technique de la tapisserie, les bandes de tissu en fil d’or étant incorporées à une étoffe teinte à la pourpre. Les motifs qui apparaissent sur ces bandes sont toujours en cours d’analyse. Ils dessinent des éléments géométriques et courbes correspondant probablement à un thème végétal et floral.