Les bâtiments de l’abbaye de Cîteaux : bilan et nouvelles données issues des sources comptables, xiie-xve siècle

Coraline Rey, « Les bâtiments de l’abbaye de Cîteaux : bilan et nouvelles données issues des sources comptables, xiie-xve siècle », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], 25.1 | 2021, mis en ligne le 25 juin 2021 URL : http://journals.openedition.org/cem/18424 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cem.18424

Les inventaires après décès de la ville de Dijon à la fin du Moyen Âge (1390-1459)


Les inventaires après décès de la ville de Dijon à la fin du Moyen Âge (1390-1459)
Tome I : 1390-1408

Auteur : Guilhem FERRAND
N° ISBN : 978-2-8107-0544-3
PRIX : 25.00 €
Format et nombre de pages : 16 x 24 cm – 660 p.

Un inventaire après décès est un document précieux. Il s’assimile à une photographie de la demeure du défunt, au moment de son décès, et recense les objets qui s’y trouvent. C’est une source importante pour la connaissance matérielle du cadre de vie, pour l’histoire des pratiques et des techniques, pour l’histoire économique et culturelle. Ce que donne à voir l’inventaire après décès est souvent invisible dans le reste de la documentation conservée pour la fin du Moyen Âge et pour l’Époque moderne.

Le fonds de la mairie de Dijon est exceptionnel en quantité comme en qualité. Les documents conservés décrivent l’intérieur de 700 maisons de la ville à la fin du XIVe siècle et au début du XVe siècle avec un soin et une précision inégalés. Ils offrent une description sans équivalent du cadre de vie des habitants de cette ville-capitale, de la simple prostituée au riche officier du duc, comme l’un de ses tailleurs ou tel ou tel de ses cuisiniers. Les objets, peu nombreux ici, abondants là, parfois peu communs, comme ces cages à oiseaux, selon la mode des oiseaux chanteurs, ou des boules de senteur venues d’ailleurs, donnent chair à la ville et dessinent une autre image de Dijon et de ses habitants, au plus près de leur existence et de leurs horizons de vie.

Guilhem Ferrand est docteur en histoire médiévale. Il s’intéresse à la vie en temps difficile à la fin du Moyen Âge. Après avoir travaillé sur les sentiments générés par la guerre, ses travaux sont désormais centrés sur les moyens de vie et l’horizon du quotidien des individus.

Jean-Pierre Garcia, professeur à l’université de Bourgogne (UMR 6298 ARTeHIS), étudie les terroirs viticoles et la géo-histoire de la relation « du vin au lieu » sur le temps long.

Année : 2018 
Réf. : MERCDF 01

http://pum.univ-tlse2.fr/~Les-inventaires-apres-deces-de-la~.html#

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