Dans les calendriers médiévaux des travaux des mois, novembre est consacré à la glandée des porcs (on amène les cochons en forêt pour qu’il s’y nourrissent de glands). Le mois de décembre scelle la fin du porc : on le tue, le saigne et le sale. Certaines illustrations de décembre …
Les ouvrages sur les vêtements et les étoffes médiévaux ne manquent pas, on consultera avec profit la bibliographie de Françoise Piponnier, Perrine Mane, Danièle Alexandre-Bidon, Nadège Gauffre Fayolle, Anne Kucab, Sophie Desrosiers, pour ne citer que des publications françaises. Nous sommes nombreux à nous appuyer sur ces ouvrages (parmi d’autres) …
Les supports d’écriture sont parfois un simple plateau (fig. 3), parfois un grand pupitre sur pied (fig. 1), parfois un petit pupitre posé sur une table (fig. 6). Lorsque l’on écrit, traduit, étudie ou professe, il peut être nécessaire de pouvoir consulter plusieurs ouvrages simultanément. On peut alors couvrir …
Au XIIIe siècle, la mode des manches partiellement cousues au vêtement permet d’enfiler ledit vêtement sans pour autant avoir les bras couverts. Le corps est couvert mais les bras sont dégagés ; les manches tubulaires pendent, dépassées, en arrière des bras. Littéralement, le préfixe « dé- » indique une action …
Le dessus de cette bottine pour bébé est délicatement orné de feuillages (fig. 1). La peau est incisée (gravée) et non estampée (en céramique, cela serait du sgraffito).La chaussure a été retrouvée en Suisse à Saint-Ursanne lors de travaux d’assainissement de la vieille ville, piégée dans un substrat …
Cet objet a été présenté à Sotheby’s pour bénéficier d’une estimation.
L’expert consulté a reconnu un des 5 pions manquants du célèbre jeu d’échec retrouvé en 1831 sur l’île de Lewis exposé à Londres au British Museum. Ce pion, acheté 5£ en 1964, a passé ces 55 dernières années au fond d’un tiroir, dans la famille d’un antiquaire à Edimbourg.
Pour pouvoir « exploiter » une image (un dessin, une peinture, une sculpture), il est indispensable de la resituer dans son contexte Même si, de façon générale, les vêtements des personnages de scènes bibliques ne sont pas exploitables pour notre hobby, ils peuvent parfois l’être. Parfois on peut en utiliser l’ensemble, parfois …
Doit-on dire « point de gribiche » ou « point de grébiche » ?
Hé bien, ni l’un ni l’autre, c’est encore mieux… Si vous pensez à ce point-ci (fig. 1), alors il s’agit du « point de feston ».
Les grébiches quant à elles, sont, en maroquinerie :
de petites pinces, dorées ou nickelées, formant une sorte de garniture que l’on pose aux bords des coutures de nos robes et de nos manteaux, autour de nos rubans, de nos chapeaux, de nos sacs, etc. Pour la pose, il suffit d’appuyer fortement sur la grébiche pour la fixer au tissu« Le Petit écho de la mode, 1926, 3 oct., 17 ds Quem DDL t. 16).
En voici un exemple (fig. 2) :
Grébiche est un mot récent, issu du monde de la reliure (milieu du XIXème s.) et plus récemment (vers 1920) utilisé en maroquinerie.
Thérese de Dillmont ne l’emploie pas dans l’ Encyclopédie des ouvrages de dames parue vers 1885 mais décrit en revanche le point de feston (ou le point de languette) page 81.
Gribiche, à l’origine aussi incertaine que grébiche, ne s’emploie qu’à propos d’une sauce froide dont vous trouverez la recette ici par exemple (bon appétit !) (fig. 3).
Les inventaires après décès de la ville de Dijon à la fin du Moyen Âge (1390-1459)
Tome I : 1390-1408
Auteur : Guilhem FERRAND
N° ISBN : 978-2-8107-0544-3
PRIX : 25.00 €
Format et nombre de pages : 16 x 24 cm – 660 p.
Un inventaire après décès est un document précieux. Il s’assimile à une photographie de la demeure du défunt, au moment de son décès, et recense les objets qui s’y trouvent. C’est une source importante pour la connaissance matérielle du cadre de vie, pour l’histoire des pratiques et des techniques, pour l’histoire économique et culturelle. Ce que donne à voir l’inventaire après décès est souvent invisible dans le reste de la documentation conservée pour la fin du Moyen Âge et pour l’Époque moderne.
Le fonds de la mairie de Dijon est exceptionnel en quantité comme en qualité. Les documents conservés décrivent l’intérieur de 700 maisons de la ville à la fin du XIVe siècle et au début du XVe siècle avec un soin et une précision inégalés. Ils offrent une description sans équivalent du cadre de vie des habitants de cette ville-capitale, de la simple prostituée au riche officier du duc, comme l’un de ses tailleurs ou tel ou tel de ses cuisiniers. Les objets, peu nombreux ici, abondants là, parfois peu communs, comme ces cages à oiseaux, selon la mode des oiseaux chanteurs, ou des boules de senteur venues d’ailleurs, donnent chair à la ville et dessinent une autre image de Dijon et de ses habitants, au plus près de leur existence et de leurs horizons de vie.
Guilhem Ferrand est docteur en histoire médiévale. Il s’intéresse à la vie en temps difficile à la fin du Moyen Âge. Après avoir travaillé sur les sentiments générés par la guerre, ses travaux sont désormais centrés sur les moyens de vie et l’horizon du quotidien des individus.
Jean-Pierre Garcia, professeur à l’université de Bourgogne (UMR 6298 ARTeHIS), étudie les terroirs viticoles et la géo-histoire de la relation « du vin au lieu » sur le temps long.
A une lettre près… Commençons par préciser une notion importante : la différence entre la peinture et la teinture. Peindre consiste à déposer une pommade colorée de pigments sur un support quelconque, de préférence lissé et aux pores bouchés (imperméable), dans le but de décorer ou protéger ledit support. Teindre …